Jack Dion : "L’affaire de la Fonderie de Bretagne prouve que l’on ne peut rien attendre d’un État démissionnaire"
La Fonderie de Bretagne, ancienne filiale historique de Renault, est aujourd’hui menacée de démantèlement, comme le sont tant d’autres activités liées à l’industrie automobile, balayée par le tsunami de la délocalisation et du dumping social. Pour Jack Dion, le grand absent, dans cette ténébreuse affaire, s’appelle l’État. En effet, ce dernier possède toujours 15 % du capital de Renault, ce qui devrait l’amener à donner de la voix et à exiger un minimum d’engagement national de la part d’un groupe associé à l’histoire du pays et qui n’hésite pas à tendre la sébile pour bénéficier des aides publiques. Mais les ministres ont beau parler et multiplier les déclarations d’intention, rien ne change.
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